Passer au contenu

esens

Sections
Outils personnels
Vous êtes ici : Accueil » Savoir » Interviews » Interview de Sona Gabrielyan, directrice de Switzernet
Navigation
Accueil Qui nous sommes Dossiers Savoir Analyses Cas Pratiques Interviews L’interview de Thierry Roy, un disquaire qui ne craint plus le Web Annexe à l'interview du dossier "musique sur le net" Quatre experts, quatre interviews ! Annexes pour les interviews TV Entretien avec Jean-Claude Morand, CEO de Géo-Découverte et auteur de « RSS, Blogs : un nouvel outil pour le management » et de « Cyberstrat » Interview de Sona Gabrielyan, directrice de Switzernet Entretien avec Stephanie Booth, consultante en blog Photo Stephanie Booth La biométrie sur Internet: Interviews du mois Biométrie sur Internet: annexes pour les interviews L’évolution des internautes selon les points de vue des deux experts internet Interview de Sylvain Paillard, CTO de Cognosense SA Vente de médicaments et nouvelles technologies qu’en est-il ? Questions posées à des internautes et interview d'Aurélia Horisberger Pharmacienne diplômée à Genève Interview de John May, Responsable des projets d’implémentation e-Learning au sein de CAPGEMINI Interview avec Nicolas Meyer, Directeur, INFOLEARN Interview de Monsieur Daniel Calabrese, Responsable Financier & Administratif de Moët Hennessy (Suisse) SA, filiale du groupe LVMH active dans la distribution de vins & spiritueux sur le marché Suisse. Interview avec Philippe Gendret, Directeur Commercial Edipresse Comment le président de l’association genevoise des diabétiques perçoit-il l'e-médecine Un regard sur l'e-médecine par la présidente de la fondation HON Le point de vue d'une banque privée genevoise sur la communication informelle et l'instant messaging (IM) La piqûre du Buzz prise sous la loupe de Guillaume Rabaey Entrevue réalisée avec Monsieur Andreas Hassel, directeur de la société Prezenz à Genève Interview réalisé avec Monsieur Alain Guttman, Managing Partner et créateur de la société SFF Financial Services au 1.1.2001 Interview de Christian Maret, directeur commercial de VTX Services SA à Pully L'avis d'un recruteur professionnel Interview de M. Roland Greber, 'product manager e-payment' de PostFinance, sur le paiement par carte de débit en Suisse Interview de M. Grossenbacher, 'Head of e-/m-commerce' de Telekurs Multipay, sur le e-paiement et les fraudes en Suisse Interview de Monsieur Jean-Marc Thévenaz, directeur d'easyJet Suisse, compagnie qui utilise intensivement les NTIC Enquête | Les acteurs de la formation aux nouveaux métiers du e-business en Suisse Avec Mr Rémi Walbaum, co-fondateur Le-Shop Matthias Thürer, Marketing Manager chez ebookers.ch Le droit d’auteur et des droits voisins Claude Pernet – Partner chez CAPLINK à Sion La confiance: Le rôle et les enjeux Swissup.ch: le premier ranking des unis suisses et portail dédié au monde de la formation Agence Web en Suisse : Le cas de "e-citron" L'e-recrutement - pour les cadres ? Enquête sur le pouvoir de diffusion de l'information Sondage sur les outils collaboratifs L'achat en ligne (e-commerce) Fréquence d'utilisation d'Internet Fiches Techniques et Fiches Métiers Recherche Références Contactez-nous Newsletter Archives
Notre newsletter
Votre email

HTML
Texte
 

Interview de Sona Gabrielyan, directrice de Switzernet

Document Actions
En 2003, Switzernet s’est lancée dans le marché prometteur et dynamique de la communication via Internet. La start-up lausannoise commercialise des téléphones IP à brancher directement sur le Net et des adaptateurs qui se connectent à un téléphone traditionnel. Sona Gabrielyan, la directrice, nous a accueillis dans les locaux de l’entreprise au Parc scientifique de l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL). Nous la remercions pour sa disponibilité.

A propos de Switzernet

Comment avez-vous eu l’idée de lancer Switzernet?
Ayant travaillé dans le «wholesale» des télécommunications, j’ai constaté que les opérateurs dégageaient d’énormes marges de profit. Le VoIP permet de revoir ces tarifs à la baisse. Nous avons souhaité en faire bénéficier les utilisateurs.

Quel est votre principal défi?
Nous devons convaincre nos clients potentiels que cette nouvelle technologie leur offre non seulement la possibilité de réaliser des économies substantielles mais leur permet également d’accéder à d’autres services. Il s'agit également de rassurer: téléphoner via Internet c'est téléphoner «comme avant».

Comment fonctionne la société Switzernet?
La société compte quatre collaborateurs qui assurent aussi bien le service de support de premier niveau que les travaux administratifs. En cas de problème majeur, nous faisons appel à des techniciens externes. Au besoin, nous apportons notre soutien technique lors de l’installation les appareils, bien que les téléphones que nous vendons soient préconfigurés.

Nous avons deux serveurs, l’un se trouve en Suisse et l’autre au One Wilshire Building à Los Angeles. Cent vingt sociétés de l’industrie des télécommunications, dont les leaders mondiaux, y ont leur siège («The most connected building» ndlr). Pour nous, cette proximité est un atout.

Dans un article paru dans l’AGEFI du 24 février 2006, votre entreprise a été qualifiée de «Skype vaudois». Qu’en pensez-vous?
Nous avons comme objectif de populariser la technologie et de proposer des services à très bas prix. Pour le moment nous ciblons le marché helvétique et surtout la Suisse romande. L’expression «Skype vaudois» me convient donc tout à fait.

Haut de page

Switzernet et ses concurrents

Qu’est-ce qui vous différencie de Skype?
La stratégie de Skype consiste à offrir en téléchargement un logiciel propriétaire et gratuit. Il s’agit donc avant tout de connexions via ordinateur.

Nos clients, quant à eux, reçoivent dès le départ un numéro d’appel suisse et un appareil téléphonique ou un adaptateur leur permettant de brancher leur téléphone conventionnel au Net. Les communications réalisées au moyen d’un PC n’est qu’un service annexe.

La facturation chez Switzernet est incrémentée à la seconde, alors que Skype arrondit à la minute supérieure. Nous acceptons le paiement par facture. J’ai constaté que les Suisses se montrent réticents à payer leurs frais par carte de crédit.

Comment vous est-il possible de proposer des tarifs si attractifs?
Nous traitons directement avec près de 900 opérateurs dans le monde entier; nous travaillons sans intermédiaire. Nos clients profitent ainsi des tarifs de gros et nous leur vendons les communications à prix coûtant.

Certains contrats couvrent plusieurs pays. Le contrat passé avec France Telecom par exemple nous permet d’assurer les liaisons téléphoniques dans les DOM/TOM.

Pourquoi proposez-vous des appels gratuits à destination de certains pays alors que d’autres communications sont payantes?
Les tarifs dépendent des conditions contractuelles négociées avec les opérateurs.

Prenons le cas de la Chine: nous facturons ce que nous payons à notre partenaire, soit CHF 0.04 la minute. La distance ne joue aucun rôle.

 

Quels sont vos concurrents en Suisse?
Il existe un certain nombre d’entreprises qui proposent des solutions VoIP, et en général les communications sont facturées. En Suisse romande, nous sommes les seuls à proposer des services gratuits de cette nature.

Haut de page

Public cible

Quel est votre public cible?
Les particuliers avant tout. Les utilisateurs qui possèdent un abonnement ADSL – et disposent donc obligatoirement d’un branchement téléphonique commuté – sont plus difficiles à convaincre que les personnes qui reçoivent Internet par le câble. Ces derniers abandonnent plus facilement leur abonnement chez Swisscom.

Notre cœur de marché se situe en Suisse romande et en France voisine. Nos clients français peuvent se connecter chez eux tout en utilisant un numéro suisse sans frais de «roaming» – c’est-à-dire sans frais d’itinérance. Les commandes depuis l’étranger se font uniquement contre prépaiement.

Quant à la Suisse alémanique, elle nous intéresse. A l’heure actuelle, nous n’avons malheureusement pas de grands moyens pour développer une stratégie de communication outre-Sarine.

Comptez-vous des entreprises parmi vos clients?
C’est un marché plus complexe et plus exigeant. Des normes de sécurité doivent être respectées. De plus, beaucoup entreprises ne souhaitent pas abandonner leur numéro de téléphone au profit d’un numéro Switzernet. Mais nos partenaires sont en mesure d'assurer toute l'installation technique.

Certaines PME conservent leur ligne analogique pour les appels entrants et utilisent notre technologie pour les appels sortants. Cette solution leur permet de réaliser des économies importantes.

Combien d’abonnés avez-vous?
Environ 2000. Chaque jour, nous enregistrons une dizaine de nouvelles inscriptions, souvent grâce au «bouche-à-oreille».

Le fait de devoir acheter un téléphone IP ou un adaptateur ne constitue-t-il pas un frein au développement commercial?
De mon point de vue, l’achat d’un appareil téléphonique compatible IP est rapidement amorti, compte tenu des tarifs que nous pratiquons par ailleurs.

Haut de page

VoIP vs téléphonie traditionnelle

Quels sont les avantages de votre technologie par rapport à la téléphonie traditionnelle?
Principalement, la téléphonie par Internet permet de contourner les opérateurs intermédiaires et de proposer des tarifs de gros.
 
De plus, vous pouvez, où que vous soyez dans le monde, brancher votre téléphone Switzernet directement à la prise «Internet» et être toujours joignable. Ni vous, ni votre correspondant ne payerez de frais d’itinérance. Et si vous êtes en déplacement, converser via votre Mac ou votre PC portable ne posera aucun problème.

Notre offre constitue une véritable alternative face aux offres des opérateurs traditionnels qui s’essoufflent. A l’avenir, ils seront obligés de proposer des solutions compétitives et, pour moi, le VoIP est l’avenir de la téléphonie.

On entend souvent que la qualité de transmission de la téléphonie traditionnelle est supérieure à celle du VoIP. Qu’en pensez-vous?
Il est vrai que les communications peuvent subir quelques coupures. Nous sommes sur le Net!  Mais la technologie évolue à grands pas. Pour améliorer la qualité, nous collaborons étroitement avec l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL), les universités de Fribourg et de Genève. Dans le cadre de stages, nous proposons des projets aux étudiants.

Vos clients reçoivent un numéro de téléphone du type 021 / 550 XX XX. Vos abonnés peuvent-ils conserver leur ancien numéro d’appel?
Nous avons acheté 10'000 numéros commençant par 021 550 directement auprès de l’Office fédéral des communications (OFCOM).

Pour l’instant la portabilité des numéros de téléphone, c’est-à-dire le transfert d’un numéro attribué par un autre opérateur, n’est pas possible. Des négociations sont en cours. Mais je précise que de telles demandes de la part de nos clients ne sont pas très nombreuses. Le 550 n’est-il pas d’ailleurs le signe distinctif de notre communauté?

Propos recueillis par Eva Ackermann et Erwan Burkhart

Dossier: Communiquer sans débourser: le grand défi de la téléphonie par Internet

Liens utiles

Haut de page


Auteur: Eva Ackermann
Dernière modification: 14.03.2007
Publié le:
01.11.2006
Connexion


« Octobre 2007 »
Di Lu Ma Me Je Ve Sa
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
 
 

Réalisé avec Plone

Ce site respecte les normes suivantes: